Confinés mais pas muselés !

Ce 1er Mai 2020 doit être, plus que jamais, la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. Face à cette pandémie, des millions de personnes sont confinées dans de nombreux pays et vivent grâce aux salariés oubliés et invisibles qui continuent à travailler le plus souvent au risque de leur propre vie :

L’ensemble des personnels de santé ; les salariés du commerce de l’agro-alimentaire, du paramédical, du social, du nettoiement, etc. ainsi que tous les agents de la fonction publique qui continuent d’assurer leurs missions de service public, plus largement ceux et celles qui travaillent au service de la population.

Nous devons plus que jamais exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses. Ce 1er Mai, bien que confinés, nos revendications sont d’actualité car :

  • Sacrifier la santé des travailleur·euses n’est pas admissible !
  • Sacrifier les droits des travailleur·euses sur l’autel de l’économie n’est pas tolérable et ne pourra continuer quelle que soit la situation !
  • Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité !

Nous ne paierons pas la crise générée par des choix politiques d’un système capitaliste mortifère.

Transformons le monde de demain en un monde vivable, de justice sociale, écologiste et féministe !

Si la « reprise » de la vie sociale dont le travail fait partie est une espérance, une nécessité pour beaucoup d’entre nous cela ne peut se faire sans la garantie la plus absolue de la sécurité de chacun, chacune, ainsi que celle de ses enfants. Plus que jamais, en cette période d’épidémie, la santé des travailleur·euses et plus généralement celle de l’ensemble des citoyen·nes, doit être une priorité.

L’UL CGT du louhannais


Un 1er mai revendicatif aux balcons et sur internet pour préparer le jour d’après … 

Cher-e-s camarades, 

Le 1er mai 2020 sera particulier compte tenu du contexte sanitaire et de confinement. Les manifestations physiques sont rendues impossibles, pour autant il est crucial que ce 1er mai reste une journée revendicative des salariés à l’heure où le gouvernement et le patronat entendent bien profiter de la situation pour amplifier la destruction de nos droits et acquis et dans un second temps nous faire payer cette crise comme ils l’ont fait après la crise de 2007.

La CGT n’entend pas renoncer à cette journée en y participant sur des formes particulières et nouvelles :  

Pour la Saône et Loire :

Nous avons demandé à nos camarades de l’IHS une contribution

Nous appelons l’ensemble de nos syndiqué-es dans un rayon d’un kilomètre et/ou depuis son domicile de réfléchir à une action solidaire et revendicative. Ces actions pourraient prendre les formes que vous déciderez comme aller à la rencontre des commerçants, agents des services publics qui sont de permanence ou devant un établissement public afin d’être visible aux couleurs de la CGT.

Lors de vos actions vous pourrez envoyer vos photos si vous le souhaitez aux rédactions de presse locales

L’essentiel est qu’apparaissent des  revendications, comme on aurait pu les faire connaître lors de la manif du 1er mai.

L’UD CGT 71

Suite aux annonces présidentielles du 13 avril

Vous trouverez en pièces jointes différents communiqués suite au discours du Président :

  • La ré-ouverture des écoles à partir du 11 mai : un décision hasardeuse

« En annonçant, le lundi 13 avril, la réouverture « progressive » des écoles et des établissements scolaires à partir du 11 mai prochain, le président de la République a suscité plus d’interrogations et de craintes que d’apaisement chez les personnels de l’Éducation nationale, les élèves, les parents, mais aussi parmi les collectivités territoriales et les administrations chargées de mettre en application cette décision.

Pour gagner ce pari, le président Macron promet des aménagements et des organisations spatiales spéciales dans les lieux d’enseignement afin que les risques de transmission soient limités entre les élèves et entre les élèves et les adultes. La CGT Éduc’action est très dubitative face à ces premières annonces qui semblent encore peu concrètes et très éloignées des capacités de l’État à tout faire pour assurer cette reprise dans des conditions sanitaires raisonnables. »

Lire la suite dans le communiqué de la CGT Educ’action

  • Le Guide des « bonnes pratiques » et obligations de sécurité de l’employeur

« Malgré la situation sanitaire dramatique à laquelle nous faisons face, le Gouvernement et le Patronat préparent activement la reprise d’activité dans un certain nombre de secteurs non essentiels, en s’appuyant sur la négociation de « guides sectoriels de bonnes pratiques ». Ces derniers visent à compléter les dispositions générales du code du travail relatives aux obligations des employeurs en matière la santé et sécurité des salariés dans le cadre de la crise sanitaire actuelle. Le Patronat compte ainsi s’exonérer de ses
responsabilités envers les salariés. En effet, dès lors qu’auront été négociés ces guides, le juge pourrait être influencé et avoir tendance à considérer que l’employeur a répondu à ses obligations en suivant strictement les recommandations décrites – même si elles sont partielles ou ne répondent pas aux besoins ou réalités des conditions de travail dans les entreprises. Et ce serait faire peser un risque aux salariés d’être déboutés.

Pour ces raisons, il est impératif de prêter tout d’abord une grande attention à la négociation de ces accords. Nous recommandons également aux syndicats et aux fédérations de ne pas les signer et de communiquer publiquement leurs analyses sur les manquements en matière de protection des salariés. C’est à ces conditions que nous pourrons faire valoir les droits des salariés en justice ultérieurement, et faire reconnaitre la responsabilité le cas échéant des employeurs. »

Lire la suite dans le Guide des « bonnes pratiques » et obligations de sécurité de l’employeur

  • La liste indicative Cgt des activités essentielles.

« La liste des secteurs d’activités essentielles, dont nous proposons une ébauche, a été établie pour répondre à l’urgence sanitaire liée au Coronavirus. En aucun cas, elle ne peut établir un quelconque rang de priorité ou d’importance entre les activités et les salariée-s qui les exercent. Il s’agit pour nous d’avoir une première approche de ce que nous considérons comme des activités essentielles dans le cadre de la crise sanitaire que nous traversons.

La priorité est bien la protection de la santé des salarié-e-s et plus largement les populations. La santé prime sur l’économie.

La CGT condamne le chantage du patronat à la reprise, appuyé par le gouvernement et ses représentants. Toute activité qui ne concourt pas à la Santé ou à la satisfaction des besoins premiers et vitaux doit être arrêtée ou lorsque c’est possible, la production redéployée dans le cadre de la lutte contre le covid 19 et sa propagation. Ce qui inclut dans cette visée, la reprise d’activité pour des entreprises en cessation d’activité comme Luxfer par exemple. Comme le disent les experts pour enrayer la pandémie, la règle doit être le confinement. »

Lire la suite dans la liste indicative Cgt des activités essentielles.

Pétition : Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’Après

À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après » du vendredi 27 mars, quinze organisations lancent aujourd’hui une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !

Source : Plus jamais ça ! Construisons ensemble le Jour d’Après | CGT

C’est la lutte Virale : Pas de confinement pour nos droits !

Alertez sur une situation au travail. Témoignez et répondez à l’enquête. Posez vos questions. Prenez connaissance du droit du travail pendant la crise sanitaire.

Trois constats alarmants :

  • le “Business As Usual” est omniprésent alors qu’il est inacceptable dans un contexte de crise sanitaire,
  • de nombreux employeurs n’assument pas leurs responsabilités en matière de santé et de sécurité,
  • le gouvernement veut décider seul, par ordonnances, de restrictions des droits des salarié·es (congés, RTT, temps de travail…) et des modifications non justifiées au Code du Travail et à des droits fondamentaux.

Mais, sans la possibilité d’alerter, sans droit de refus et d’alternative, il est parfois compliqué de faire face aux pressions économiques et politiques.

Vous estimez que votre employeur n’agit pas de manière responsable ? Ce site met des moyens à votre disposition pour que les abus soient identifiés et combattus. C’est le sens de la #LutteVirale.

Source : Lutte Virale ! Pas de confinement pour nos droits.