27 janvier : Mobilisation lycéenne à Louhans

Une cinquantaine d’élèves de la cité scolaire de Louhans ont bloqué l’entrée de leur établissement ce jeudi 27 janvier, sans toutefois empêcher leurs camarades d’aller en cours. Ils protestent notamment contre les conséquences liées au Covid-19 et le manque de professeurs.

Source : Bresse. Le blocage « soft » des élèves à la cité scolaire de Louhans

Communiqué CGT Educ’action 71 / Sud Education Bourgogne

Les syndicats Cgt Educ’Action 71 et Sud Education Bourgogne soutiennent le mouvement pacifique des lycéen·es qui a eu lieu jeudi 27 janvier à la cité scolaire Vincenot de Louhans.

Nous nous étonnons du déploiement gendarmesque devant le portail du lycée henri vincenot, avec pas moins de 3 véhicules de gendarmerie et un véhicule de la police municipale…

Nous nous insurgeons contre la confiscation par la gendarmerie d’une banderole lycéenne ! La symbolique est forte et inacceptable.

Les organisations syndicales rappellent que la libre expression des opinions est une des libertés fondamentales garanties par la Constitution qui reprend l’Article. 11 de 1789 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (..) »

Les banderoles lycéennes sont fabriquées comme peuvent l’être les banderoles revendicatives ouvrières à savoir avec un bout tissu maintenu par des montants en bois !

Les syndicats Cgt Educ’Action 71 et Sud Education Bourgogne s’interrogent : quelle image la gendarmerie renvoie-t-elle à notre jeunesse qui s’éveille à la citoyenneté et tente de faire vivre les valeurs de la République ?

Nos syndicats comprennent et soutiennent les lycéen·es qui revendiquent légitimement :

  • Des recrutements d’enseignants qui permettent d’assurer les remplacements, et parfois même simplement d’assurer les horaires officiels;
  • L’abandon de ParcoursSup, dispositif anxiogène et discriminant;
  • L’abrogation des réformes blanquer qui imposent un rythme insoutenable aux lycéen·es;
  • Des moyens pour la santé à la hauteur des enjeux;
  • La fin de la précarité étudiante.

Plus généralement, nous appelons l’ensemble des personnels et la population à soutenir le mouvement des Lycéen·es en lutte pour leurs conditions d’études et leur avenir.

 

Une cinquantaine d’élèves de la cité scolaire de Louhans ont manifesté hier contre les conséquences liées au Covid-19 et au manque de professeurs. Après avoir filtré l’entrée de la cité scolaire le matin, une vingtaine ont rejoint le cortège des manifestants, en ville, vers 12h30.

Source : Louhans. Manifestation : après leur blocage, les lycéens sont allés soutenir le rassemblement CGT

27 janvier : Tous et toutes en grève pour les salaires et l’emploi !

MOBILISÉ·ES POUR LES SALAIRES, LES PENSIONS ET LES MINIMA SOCIAUX

Télécharger le tract de l’UL Louhans


Le 27 janvier 2022 – Rassemblement sà :

        • Chalon sur Saône 14h30 devant la maison des syndicats
        • Autun 14h30 devant de la Mairie
        • Mâcon 14h30 Place Geneves
        • Montceau les Mines 14h30 Esplanade de la Mairie

Télécharger le tract de l’UD71

Consulter le dossier « Urgences sur les salaires »

27 janvier : Mobilisation intersyndicale pour nos salaires

Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et  tous!

Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits  de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie  pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités. Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de  stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux  qualifications dans le privé comme dans le public.

Si, dans de certains secteurs et entreprises des mobilisations et des négociations ont permis  d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point  mort ou les propositions des employeurs loin du compte. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire  et n’entendent pas en rester !

Sans augmentation du point d’indice et du SMIC il n’y aura aucune avancée pour les salarié.e.s  dont les mínima de branches sont actuellement en dessous du salaire de base minimum.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent dans le même  temps que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage qui aura pour  conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps  partiel ou en CDD.

Les retraité.e.s très massivement mobilisé.e.s attendent toujours une réponse pour une  augmentation immédiate de leur pension, retraite de base et retraite complémentaire, dont  la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à linflation.

La jeunesse confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté accentuée par la crise sanitaire, économique et sociale doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales, de l’éducation, de la formation, de l’assurance chômage décidées par le gouvernement.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL soutiennent les actions et  mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des  augmentations de salaires et défendre les emplois et conditions de travail et appellent à une  mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi le jeudi 27 janvier 2022.

Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble par la grève et les manifestations  pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations  pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des  retraité.e.s.

Télécharger le communiqué intersyndical

Consulter le dossier « Urgences sur les salaires »

 

Dossier : Urgence sur les salaires !

Salaires dans la fonction publique : Mobilisons-nous pour nous faire entendre !

 
On ne sait quel terme qualifie le mieux le rendez-vous salarial convoqué par la ministre le 9 décembre : caricature, farce, dédain, … Ce qui est certain, en revanche, c’est que le président de la République et le gouvernement ont confirmé le peu de cas qu’ils faisaient des plus de 5 millions d’agent·es qui œuvrent au quotidien dans les trois versants de la Fonction publique.

Ah certes, nos interlocuteurs ne sont pas économes de formules toutes faites et ressassées à l’infini, censées porter aux nues les personnels et leur engagement. Il faut dire que, à part un peu de salive, cela ne coûte pas cher ! Mais, dès qu’il s’agit de traduire concrètement ces belles paroles, les masques tombent et le véritable visage du pouvoir exécutif apparaît au grand jour !

Alors que le SMIC va de nouveau être revalorisé du minimum légal au 1er janvier la ministre a refusé toute revalorisation du point d’indice, pourtant réclamée par l’ensemble des organisations syndicales. Sur le fond, les conséquences de la décision gouvernementale sont catastrophiques et inacceptables.

[…]

Pour la CGT, il n’est pas question de considérer la page des salaires comme tournée.

L’exigence du dégel de la valeur du point et des augmentations générales est plus que jamais légitime et sa satisfaction urgente. D’ores et déjà, en recherchant l’unité la plus large, notre organisation construit des perspectives de mobilisation pour les premières semaines de 2022.

Télécharger le communiqué CGT Fonction Publique


Face à l’urgence sociale : Augmentez immédiatement les salaires et les pensions !

La patience n’est plus de mise, les salarié-es et les retraité-es se mobilisent partout dans leurs entreprises et services pour exiger un meilleur salaire de base, garant à la fois de leur niveau de vie au quotidien mais aussi de leur protection sociale, largement entamée par les exonérations sociales octroyées par le gouvernement aux employeurs.

Il est temps de prendre en compte ces mobilisations et de rétribuer le travail de ceux et celles qui produisent les richesses et assurent des missions d’utilité et cohésion sociales.

Cela commence par, augmenter le Smic, le point d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et allocations.

Télécharger le communiqué intersyndical


Sur le site de la CGT : “Augmenter les salaires… c’est possible !”

Pour déconstruire les idées reçues sur les salaires, la CGT met à disposition des outils à destination des militants pour faire grandir le rapport de forces sur la question des hausses de salaires… Car oui, c’est possible, de les augmenter !

La puissante bataille idéologique libérale pour freiner les revendications salariales s’accompagne d’une politique d’individualisation des salaires et la mise en place de primes diverses. Aussi, pour faire vivre la bataille des idées sur la question des salaires, des outils sont mis à disposition des militants pour déconstruire les poncifs libéraux sur les salaires. Chaque fiche argumentaire est déclinée en schéma questions/réponses, conçu comme un pense-bête, à afficher dans les locaux syndicaux.

C’est quand le bon moment pour augmenter les salaires ?

Si on écoute les patrons, ce n’est JAMAIS le bon moment pour augmenter les salaires. Même quand les signaux sont au vert.

Augmenter les salaires en réduisant les cotisations sociales, c’est vraiment une bonne idée ?

Certains ont trouvé la formule magique pour augmenter le salaire net sans toucher au brut… en supprimant les cotisations sociales.

Augmenter les salaires, ça freine la compétitivité ?

Le saviez-vous ? Il existerait un théorème de la compétitivité selon lequel le seul moyen de préserver ou de gagner des parts de marché serait de limiter, voir baisser, les salaires. Mais c’est faux!

Augmenter les salaire, ça freine les créations d’emploi?

Présentés comme frères ennemis, le paiement du travail serait une menace pour l’emploi. A ce titre, il faudrait baisser le “coût du travail” pour embaucher et, même pour ne pas licencier…

Augmenter les salaires, c’est encourager l’inflation ?

Avec la flambée des prix de l’énergie, l’inflation est passée au-dessus des 2 % il y a quelques semaines. Cette poussée attise les craintes du patronat : des revalorisations salariales nous feraient tomber dans la spirale inflationniste !

Le paiement du travail est-il trop élevé en France ?

Payer un salarié coûte-t-il-trop cher en France ? A force d’entendre que le coût du travail est trop élevé en France, de nombreux salariés sont perméables à cette idée.